Quand vient la nuit,
Si claire et si jolie
Les sons assourdis
Sombrent dans l’oubli
Disparaissent sans bruit
En tombant endormis.

Quand vient la nuit,
Repaire des bandits
Les rapaces en sortie
Préparent leur félonerie
Basse besogne et duperie
Sur les êtres affaiblis.

Quand vient la nuit,
Les coeurs endoloris
Sur l’avenir s’extasient
Au gré de cette folie
Qui emplit nos fééries
De rêves inassouvis.

Quand vient la nuit,
Surgissent les envies
Telle une pathologie
Honteuse maladie
D’orgueil toute pétrit
Elles rongent notre ici.

Quand vient la nuit,
Nouvelle litanie
Des corps alanguis
De sommeil alourdis
Le repos approfondi,
Qui parfois se finit…

Jennifer RH,  le 1 juin 2017 à 11h09.

2 réflexions sur “Quand vient la nuit

  1. Un poème sur la nuit tout en monorime, avec une atmosphère intimiste. C’est un bon parti pris, d’avoir omis le cliché « tous les chats sont gris » !
    Toutefois, écrire en monorime n’empêche pas l’alternance de rimes masculines et féminines, par exemple : ie & it ! Vous venez de nous le démontrer.

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